Entreprise Française, l’agonie des dinosaures 1.0

J’ai un ami qui travaille sur un ordinateur dans une grosse boite française, un jour on lui a coupé filtré Internet au bureau.

Classique.

Anecdotique me diras-tu. Peut-être même me joueras tu la chansonnette officielle: « faut comprendre aussi, on ne paye pas les employés pour qu’ils se dorent le profil sur Facebook. »

Je crois que c’est bien plus grave: Internet est une transformation culturelle que les décideurs n’ont toujours pas comprise. Et c’est normal car je le dis sans aucun mépris: ça ne s’apprend pas dans un PowerPoint, tu participes ou tu passes à côté. Et c’est un fait, ceux qui participent sont une exception.

illustration libre de droit, ne demande qu’à voyager

Je n’ai aucun chiffre, ceci n’est pas une étude, ceci est un ressenti de tout ce que j’entends ici et ailleurs depuis tant d’années: l’immense majorité des grosses boites se replient dans une folie sécuritaire qui écrase les forces de productions auxquelles on demande paradoxalement toujours plus de performance pour concurrencer les pays « dynamiques ». Le célèbre manque de compétitivité de la France n’est pas dû à la pression fiscale, il est dû à l’endormissement, à la peur de l’inconnu 2.0.

Depuis la fin de la rigolade où il y avait du boulot pour tous (je parle d’un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître), des milliards ont été dépensés dans des colloques de management, dans des séminaires fous pour faire sauter en élastique des employés des ponts, on a inhibé des managers qui en voulaient pour les soumettre à la pression du reporting analytique aux services financiers. Un Président se fait élire sur les valeurs du travail et du mérite quand ses relations en col blancs démontent chaque jour un peu plus sans même peut être s’en rendre compte la motivation du seul atout qu’il nous reste: la ressource humaine.

Si j’avais une quelconque audience dans la France d’en haut j’en appellerai sans aucun sens de la mesure au génie français, à la Révolution culturelle dans les grands groupes, au virage nécessaire de la culture du partage et de la confiance, de la responsabilisation, de l’implication, pas parce que c’est gentil, pas pour faire bien, mais parce c’est rentable et que rien d’autre ne nous sauvera. La démotivation des troupes est un cancer qui se généralise. C’est Mozart qu’on assassine, nous avons tous à disposition des F1, souvent gratuites, et par culture du secret, par peur des nouvelles technologies, par paresse aussi, on nous demande de continuer à rouler en 2CV pour lesquelles on dépense des fortunes en entretien et en mises à jour. Renversement historique, aujourd’hui la technologie pour la première fois est dans les foyers, les vieux bourrins encrassés eux ils tournent au bureau (messagerie, gestion documentaire, communication, …). Et malgré cela on veut séparer toujours plus le monde professionnel du monde privé quand la fluidité et la flexibilité est une arme de production massive.

Mais on ne maitrise pas, alors on craint.

Il suffirait d’un peu de modestie, d’un peu de confiance en ceux qui baignent dans le jus numérique et qui voient son miraculeux potentiel sans oublier les impératifs stratégiques. Mais l’entreprise 2.0 n’est pas prise au sérieux, au mieux on s’y intéresse parce qu’on sent bien qu’il faut, mais on finit toujours par l’enterrer suite aux coups de boutoirs répétés des DSI qui ont toujours le dernier mot.

Si on admettait une fois pour toute ce que tout le monde sait, que les chartes d’utilisation du matériel informatique de l’entreprise sont intenables, qu’à force de serrer la vis les employés suréquipés sont toujours plus poussés à avoir des comportements de contournement, qu’on ne muselle pas l’intelligence collective, cette intelligence qui n’est pas l’ennemie mais devrait être la nouvelle alliée de l’entreprise. On a peur de la fuite mais elle est inévitable dans ces conditions. Rajouter du blindage ne sert plus à rien. Il faut admettre et gérer cette fluidité au plus vite, ce qui veut dire éduquer, et chose que les Directions ne veulent pas croire: les comportements changent et deviennent plus sécurisés, car les collaborateurs comprennent très vite où ils sont et que tout est plus visible de tous, donc auto modéré. Mais pour cela il faut une adhésion officielle des chefs, c’est souvent là que le bas blesse.

Rien que le fait d’en parler serait révolutionnaire. En haut on lit les articles sur les millions d’heures « perdues » sur Internet, en bas on lit les études qui affirment que les employés hyper connectés sont plus productifs. Ou est la vérité, je n’en sais rien, mais je sais que c’est un sujet essentiel, et qu’il n’est même pas abordé ensemble.

On me dit souvent « oui toi ok, tu maitrises tout ça mais la majorité des gens ne connaissent pas ces nouveaux outils », sous entendu ils vont faire n’importe quoi, publier les brevets en cours sur leur compte Facebook!

Alors qu’est ce qu’on fait? On attend encore 10 ans? Et qu’est ce que cela veut dire? Que les gens sont sensés se former à la maison sur les réseaux sociaux, les espaces collaboratifs? Je crois au contraire qu’il faut jeter tout le monde dans le grand bain (avec des maitres nageurs autour) et vous verrez, ils sauront nager!

Et puis de toute façon ils finiront par plonger, alors encadrer n’est pas seulement une bonne idée, c’est vital, elle est aussi là la sécurité.

Quant à moi oui je passe énormément de temps sur Internet, et grâce à cela j’ai un réseau que je juge de grande qualité. Je m’y amuse c’est vrai, et tant mieux, mais j’y pompe un savoir incroyable, j’y trouve tant de réponses, d’idées, je prétends être une des locomotives de ma boite, je suis très productif, je crois que ma hiérarchie acquiescerait cela, pourtant je serais le premier à devoir morfler si on appliquait bêtement les tables de la loi de la censure 1.0 made in DSI. Je précise que je ne télécharge ni ne fais rien d’illégal, mais je regarde sinon tout, beaucoup de ce qui m’est proposé.

Comme dans nombre d’aventures humaines, dans une boite qui dépasse en nombre la masse critique où tout le monde se connait, il y a pour moi 3 sortes d’individus: les locomotives, les passagers (ultra majoritaires) et les freins. Il me semble qu’aujourd’hui on ne veut plus qu’une seule catégorie: des passagers. Bravo, on a neutralisé le pouvoir de nuisance des freins: on est à l’arrêt.

L’ouverture 2.0, la vraie, impliquerait même j’en suis sûr une baisse des heures passées sur des sites dit « non professionnels », expression insensée s’il en est, car le fait d’admettre un comportement, d’informer tout le monde qu’on est sur une place publique, responsabilise et permet par exemple de discuter des abus, sans drame.

Moi je vis depuis 15 ans dans une vieille boite où nous étions bien lotis avec un accès total à Internet. Comme pour beaucoup, la situation économique est très difficile, on nous demande de penser à de nouvelles solutions, de changer de mode de pensée, de conquérir de nouveaux marchés en cassant les prix, de s’adapter au monde d’aujourd’hui sous peine de lendemains qui déchantent.

Hier au boulot on nous a coupé Internet.

37 Commentaires

Classé dans coup de gueule

37 réponses à “Entreprise Française, l’agonie des dinosaures 1.0

  1. Chapeau l’activiste pour cette superbe prise de parole !

    La fracture numérique de l’entreprise 2.0 est sérieuse, multiple et malheureusement très répandue. http://talentpower.free.fr/?p=235

    C’est à chacun de (faire) prendre conscience et d’agir.

  2. Excellent article. Belle réflexion.
    Par contre je pense qu’il est tout de même nécessaire, même dans une entreprise que vous appelleriez 2.0, de contrôler certaines informations sensibles. La culture du secret (jusqu’à un certain point, j’entends bien) est nécessaire pour la conservation de la propriété de l’innovation !

  3. Excellent billet d’humeur qui recoupe beaucoup de vérités.

    Je ne sais pas quel est le but final, ou plutôt l’ambition, de ce blog (autre que la simple prise de conscience du phénomène), mais c’est un très bon début : bon courage !

  4. deadalnix

    Holly crap !

    Exactement ce que je constate tous les jours. un espèce de freinage permanent envers les nouveaux usages. Le choc est d’autant plus important que j’ai de l’expérience dans les pays nordique, ou ce genre d’attitude n’est pas ou peu présente.

    Je crois que les chiffres parlent d’eux mêmes. ces pays sont en meilleure santé au niveau de l’emploi que nous le sommes en France. C’est sans doute un peu léger pour clamer CQFD, mais ça mérite d’y réfléchir.

  5. Très bon article !
    Le problème de la grosse boîte est souvent son auto-suffisance, cette idée qu’avec un management et une ouverture préhistorique, on arrive dieu sait comment a faire tourner le business et payer tout le monde (surement en embauchant @ la pelle des stagiaires @ 400€?)

    Car au final, qui mise sur l’ouverture ? principalement les petites structure qui cherchent à percer sans forcément banquer, qui on compris qu’il n’était pas nécessaire que 12000 personnes s’arrachent la tête sur la même question en même temps et qui ont raison de penser que le partage nous sauve bien plus souvent qu’ils nous handicape.

    étudiant, j’ai cherché à faire partie de ces mastodontes du marché, qui en imposent avec leur buildings, devoir négocier avec la DSI pour avoir accès au réseaux sociaux quand on est en charge de donner à l’entreprise à une réelle stratégie web, ca frise la carambar party.

    J’ai la chance d’éviter ce genre d’engrenage grippé pour ma vie professionnelle qui en est a ses prémices et je préfère trimer en indépendant ou en montant une agence avec des amis que me heurter à nouveau à ce futur mauvais souvenir

    Bon courage en tout cas !

  6. Français, trop français ! « Nous avons tous à disposition des F1. » C’est précisément parce qu’on les laisse au garage que le pays ne va pas aussi bien qu’il pourrait aller.

  7. « ça ne s’apprend pas dans un PowerPoint, tu participes ou tu passes à côté » => Voilà pourquoi en France le changement ne s’opèrera que dans la douleur (changement de cap total, mode « survie de l’entreprise ») ou trop tard (nouvelles générations aux commandes).

  8. @tous le titre est excellent, mais invraisemblable et irréel.

    Pour ma part, j’ai bossé dans le crédit management, secteur hotel luxe, ou nous avons aussi des comptes des pures players (des agences de réservations 100% en ligne). Il y a beaucoup des problématiques entre 2005-2008 !

    Je peux vous le dire que cette ouverture a mis du temps à se réaliser, pas parce que les usagers ou les internautes ! mais parce que l’entreprise 2.0 a intérêt de changer pour s’adapter à son environnement NTIC. Cette boite a aujourd’hui la meilleure technologie de son secteur (GDS).

    La question qu’aujourd’hui, devenu Président Fondateur d’une nouvelle boite de consulting , je me pose beaucoup de questions ?

    Web 2.0 ou Web digital ? ERP ou décentralisation ? ce sont des foutaises !

    Le cas de Big G est assez clair, faire de la publicité en ciblant les utilisateurs et aussi des dirigeants !

    Le cas de Twit est encore mieux, sa publicité est planétaire !

    Encore faut il savoir quelle est la meilleure technologie ! et bien que la plupart des DSI ne connaissent que leur sauce maison ! ne sont pas prêts à sauter le pas ! pas parce que ! mais

    Parce que, construire un système c’est pour prévoir d’une durée de vie assez longue ! et

    Construire un système sur un autre et sans avoir aucun contrôle ? –

    C’est l’ère des éphèmères et j’en connais quelques choses !

  9. Bonjour,

    Certains aspects de votre article sont très intéressants et vont dans le bon sens de l’histoire. Sans vouloir casser l’ambiance, mais pour transformer l’essai du passage de 1.0 ->2.0 il faut prendre garde à ne pas faire les choses dans le mauvais ordre. Tout n’est pas rose et tous les problèmes ne se résolvent pas par le miracle 2.0.
    Je vous invite à lire pour mettre un peu d’eau dans le moulin ou le vin :
    http://axyome-blog.blogspot.com/2010/01/une-desorganisation-invisible.html
    et
    http://axyome-blog.blogspot.com/2010/02/le-20-tue-consommer-avec-moderation.html

    Le 2.0 peut être formidable si on le fait correctement.
    En tout cas bravo pour cette entrée remarquée et remarquable ;D

    • oui, bien sûr, le réalisme est de rigueur.
      De ce que je lis chez toi je retiens le principal obstacle à mon sens: l’implication de la hiérarchie qui ne doit pas seulement adhérer au principe mais s’y engager, et promouvoir.
      Et c’est surtout pour cela que je ne suis pas très optimiste, mais qu’à cela ne tienne, les révolutions ne sont pas des parties de plaisir! 😉

      • On est d’accord. Le fond du 2.0 est louable et peut être porteuse de beaucoup d’amélioration, mais effectivement la hiérarchie (pas seulement elle) ne doit pas se tromper, donner l’exemple et tout faire dans l’ordre. C’est pas impossible mais c’est du sport de haut niveau… qui en vaut la peine à mon sens.
        Il y a un autre point très important : la promotion doit se faire en descendant (du top management vers le bas) et jamais l’inverse… situation vécu!!
        @ bientôt

  10. Très bon la métaphore du train!

  11. Bonjour,

    J’ai choisi d’apporter la réponse ici :
    http://www.networkers-in-the-city.com/blog/ils-apportent-la-solution-au-monde-daujourdhui-et-de-demain

    En ajoutant, bien sûr, que votre société devrait être mieux conseillée en matière de pratiques manageriales… En effet ^

    Au plaisir,

    Marc JESTIN
    Consultant formateur opérationnel

    • Marc, j’ai dû mal m’exprimer.
      Je ne me retrouve pas du tout dans votre post.

      • Idem, peut-être suis-je stupide mais je trouve la réponse complétement incohérente et vide de sens.

        De plus, croiser le débat avec la faim dans le monde est un conclusion idiote proche du fameux « Godwin point ». C’est regrettable.

      • Bonjour Corporate2pointo,

        Logique, je ne me retrouve pas dans certains propos tenus par certaines personnes non plus. ^^
        Mon côté socio et psycho sans doute…
        C’est d’ailleurs un des messages de mon post.

        Au plaisir,

        Marc

  12. Merci à vous.

    La révolution face aux DSI est proche 😉

    • oui, enfin j’aimerai y croire.
      mais personnellement je ne veux pas la peau des DSI, ils font leur boulot et je reconnais qu’il n’est pas facile.
      j’aimerai déjà qu’on se cause 😉

  13. Quand on parle de « virage nécessaire de la culture du PARTAGE et de la CONFIANCE » nous sommes bien au coeur du problème et, stoppés net avant le virage si j’ose dire. Oui, de nouveaux outils sont là, mais plus que la seule méconnaisance des outils, la révolution des usages ne peut d’abord passer que par un changement du fonctionnement des hommes, en particulier tout ceux qui ont un rôle managérial.

    C’est à ce niveau qu’on peut parler de préhistoire, ou de modes de fonctionnements plus anciens que l’époque même des cavernes . D’abord par des modes de managements reposant sur des mécanismes relationnels plus ou moins irrationnels, et une ignorance totale du facteur humain et des approches prenant en compte le mode de fonctionnement des hommes au travail .

    Dans les grandes entreprises, beaucoup de gens « qui commandent » sont souvent formés dans l’ignorance des mécanismes qui nous régissent et sont eux-mêmes guidés par des motivations plus ou moins rationnelles et carriéristes, du fait du système culturel et idéologique dans lequel nous vivons. Et bien souvent, on voit également apparaître des outils de management au minimum grostesques, quelquefois vendus par des charlatans sans scrupules, ou pire, ces modes de management vont pousser dans certains des collaborateurs (et des managers eux-mêmes) vers le suicide. Lire ce billet passionnant sur le sujet : http://www.legrandsoir.info/Hier-j-ai-surpris-France-Telecom-semant-des-graines-de-suicide.html

  14. Excellent article mais qui comporte une incohérence notoire : la possibilité que des dirigeants se mettent à faire confiance au personnel ! Dans quelle utopie tu te situes, là ? L’employé est là pour être employé par pour penser et proposer, crévindiou !
    :-))

  15. Fix

    Excellent article.

    Excellente image de bandeau. Beaucoup aimé « France optimized for IE6 » 🙂

    Un dessin pour résumer tout ça ?

    http://bit.ly/aEisCA

    🙂

    Cordialement,

  16. J’ai changé de boîte en 2008. Sans en avoir conscience je suis passée d’une entreprise 1.0, de plus en plus dinosaurienne à une entreprise 2.0… D’une grande à une petite… D’une entreprise qui défavorise l’entrepreuneurship à une entreprise qui fait confiance au personnel !

    La richesse des réseaux 2.0 est infinie ! Vivement que ceux qui le savent contaminent toutes les entreprises ! 😉

  17. Xix

    Je suis d’accord que les entreprises françaises n’ont à l’évidence pas encore compris le 2.0. Quand elles l’utilisent, c’est encore avec leur vieille logique.
    Néanmoins, il serait intéressant que vous entriez plus concrètement dans les détails du web 2.0 en tant qu’outil de travail productif. http://unoeil.wordpress.com/2010/03/09/paysage-audiovisuel-et-mediatique-la-jungle-tropicale/

  18. Pingback: Liensdumatin 03/30/2010 « Ray's liens du matin

  19. Pingback: Blog Sympa à découvrir (et aider ?) : Il faut sauver le Soldat 2.0″ « Veille Pernod 2.0

  20. Excellent billet, « la peur de l’inconnu », je trouve que cela résume la situation dans beaucoup de boites que je connais (mais pas toutes, faut pas généraliser), dont celle où je travaille en ce moment.
    Il m’a fallu plus d’un an pour « convaincre » le directeur d’avoir un site web (c’est vrai ça un site pour quoi faire ?). En fait on ne l’a fait que pour satisfaire les exigences d’un client lors d’un contrat, pas pour répondre à mes conseils. Devenu N°2 dans Google sur les mots clefs demandés, on a stoppé tous travaux de devis ou vente en ligne, pour attendre de voir si le téléphone allait sonner(!sigh!). Le trafic a été multiplié par 3 et le taux de rebond a aussi explosé, les gens vont chez le N°1 ou le N°3 qui eux, vendent en ligne…
    La peur de revoir les méthodes de vente, faire des grille tarifées pour tout le monde, et non plus « à la gueule », ne pas « voir » qui est derrière le bon de commande, sont autant de facteurs qui ont contribué à ralentir la société, et accélèrent sa chute chaque jour.
    Je ne dis pas qu’internet est la solution à tous les problèmes, mais c’est un terrain où l’engagement personnel des décideurs est « capital », sans faire de mauvais jeu de mots. C’est un outil de plus, qui, avec une solide équipe commerciale, et des gens qui y croient surtout, fonctionne très bien.
    Pour avoir essayé pas mal de structures, quand on bosse avec des gens intelligents, on fait des choses intelligentes, et ça marche.
    Quand on y croit pas au départ, c’est déjà foutu.

  21. Fix

    Un (court) article très intéressant sur le management, les Best Place To Work, l’innovation, le bien-être des collaborateurs :

    http://www.techiteasy.org/2010/04/09/management-innovation-problems-facts-and-10-lessons-for-the-future/

  22. Très bon article, d’autant plus intéressant pour moi qu’on a publié aujourd’hui sur notre blog un article sur la peur du partage en entreprise.
    Dans votre article, le point sur les DSIs est assez génial. Ils pensent bien trop souvent features et droits avant de penser adoption et partage.
    http://www.yoolink.fr/blog/articles/2010/04/26/no-rights-no-boxes-no-problem-give-a-chance-to-e20-freedom

  23. Et bravo pour l’illustration !!! Tellement drôle, tellement vrai.

  24. Pingback: Blog Sympa à découvrir (et aider ?) : Il faut sauver le Soldat 2.0″ « Fredwpt's New Techno & 2.0 Blog

  25. Salut le blog !
    Bravo pour le site Internet et vos publications, je vous souhaite une excellente continuation et une longue année 2011.

Répondre à Nebul' Annuler la réponse.